Comment j’explore une tumeur des parties molles - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître la valeur des différents examens d’imagerie dans le bilan d’une tumeur des parties molles.
Savoir optimiser la démarche diagnostique au sein d’une prise en charge multidisciplinaire.
Savoir réaliser un compte rendu cohérent dans le bilan d’une tumeur des parties molles.
Points clés |
Une analyse topographique précise est essentielle.
Elle doit intégrer la notion de compartiment.
La cinétique de prise de contraste peut être une aide à la caractérisation tissulaire.
Le scanner multiphasique et les séquences 4D en IRM procurent des informations précises sur la topographie lésionnelle, la cinétique de prise de contraste et l’envahissement vasculaire.
Un pic de choline en spectro-IRM oriente vers une tumeur maligne.
Résumé |
La prise en charge des tumeurs des parties molles dépend de leur localisation et de leur caractérisation. Le bilan lésionnel doit préciser la localisation de la tumeur (compartiment, profondeur), sa taille, ses rapports (aponévrose, nerfs et vaisseaux, os), son agressivité et procurer des éléments de caractérisation. La radiographie standard présente un intérêt limité mais elle reste pratiquée pour rechercher une extension osseuse ou montrer des calcifications lésionnelles. L’échographie est une technique difficile dans cette indication et les erreurs d’interprétation sont nombreuses. Elle se révèle parfois utile en complément de l’IRM pour étudier l’angio-architecture tumorale. Le scanner multiphasique procure une analyse topographique précise, apporte des éléments de caractérisation lésionnelle (calcifications, graisse, cinétique de prise de contraste, angio-architecture), fournit une cartographie vasculaire et permet de rechercher dans le même temps des métastases pulmonaires. L’IRM représente la méthode la plus performante pour caractériser les lésions. Les séquences 4D après injection IV de Gadolinium (TRICKS) fournissent de nombreux renseignements : topographie, cinétique de prise de contraste, envahissement vasculaire. Les séquences de diffusion pour différencier un oedème médullaire réactionnel d’un envahissement tumoral de l’os sont à l’étude. La spectro-IRM est réalisée en plaçant les voxels sur les zones se rehaussant le plus rapidement. La présence de choline est un argument en faveur d’un processus malin. Un contrôle histologique n’est pas nécessaire dans les lipomes, MAV, hémangiomes et myosite ossifiante. Les biopsies radioguidées sont réalisées en fonction de l’analyse compartimentale et de la voie d’abord chirurgicale, en visant les zones les plus actives de la tumeur.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Parties molles, technique d’exploration, Parties molles, masse, Parties molles, tumeur
Plan
Vol 89 - N° 10
P. 1243-1244 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.