Endometriose et rayons x - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Préciser les indications du scanner. Définir l’aspect des lésions.
Points clés |
Les indications du scanner dans le diagnostic de l’endométriose sont très limitées.
Dans le bilan d’extension, les indications concernent essentiellement certaines localisations digestives, urinaires et thoraciques.
L’aspect des lésions est différent selon les localisations.
L’atteinte ovarienne est de nature kystique. Les atteintes sous-péritonéales se traduisent par des masses tissulaires, peu vascularisées et/ou des lésions de fibrose rétractile. Les signes directs d’atteinte diaphragmatique et pleurale sont rarement mis en évidence.
Résumé |
Parmi les localisations urinaires, l’atteinte de l’uretère et de son retentissement en amont est au mieux étudié en TDM. L’uretère pelvien est essentiellement touché par extension à partir d’une atteinte du ligament utéro-sacré. Les atteintes endo-urétérales sont exceptionnelles. Les lésions vésicales, essentiellement en regard du cul-de-sac vésico-utérin, sont aussi facilement reconnaissables en CT qu’en US et en IRM. Parmi les atteintes digestives, étudiées par lavement couplé au scanner, la localisation à la partie antérieure de la charnière recto-sigmoïdienne est la plus fréquente ; le diagnostic est aussi bien effectué en TDM qu’en IRM ou en US. Les localisations sigmoïdiennes et des localisations digestives plus rares, colique, appendiculaire voire de la partie terminale du grêle, sont plus facilement diagnostiquées en TDM qu’en IRM. Le kyste ovarien endomériosique peut être une découverte fortuite au cours de la réalisation d’un scanner. Il présente une paroi épaisse vascularisée en angio-scanner, un contenu dense supérieur à 20 UH ; il peut contenir des caillots, hyperdenses, déclives, notamment d’aspect semi-lunaire caractéristique. Des localisations à l’espace sous-péritonéal notamment au ligament utéro-sacré peuvent être documentées. De rares localisations péritonéales abdominales peuvent être visualisées. Quant aux localisations diaphragmatiques et pleurales, surtout à droite, elles sont aussi difficiles à mettre en évidence en TDM qu’en IRM. En ce qui concerne les localisations diaphragmatiques et pleurales, surtout à droite, elles se révèlent par un pneumothorax isolé ou associé à un pneumopéritoine, une rupture diaphragmatique, alors que les implants du centre fibreux du diaphragme sont rarement mis en évidence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Endométriose, Scanographie, Rayons X
Vol 89 - N° 10
P. 1253 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.