Tractographie : principes et application a la myelopathie cervicarthrosique - 04/06/09
, P. Lindberg, F. Rannou, M. Maier, R. Campagna, S. Poiraudeau, J.L. Dropé
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Résumé |
Objectifs |
Connaître la sémiologie de la myélopathie cervicarthrosique en IRM.
Connaître les principes de la tractographie en IRM.
Comprendre l’apport de la tractographie pour la détection et la quantification des lésions médullaires en cas de myélopathie cervicarthrosique.
Points clés |
L’IRM de routine en pondération Tl et T2 ne permet pas de visualiser les fibres médullaires.
La tractographie (IRM en tenseur de diffusion) permet de visualiser les faisceaux médullaires principaux, avec des paramètres quantitatifs, grâce à des séquences et logiciels spécifiques.
La tractographie est une méthode en cours d’évaluation qui pourrait aider la décision thérapeutique chez les patients souffrant de myélopathie cervicarthrosique.
Résumé |
Dans la myélopathie cervicarthrosique l’IRM de routine permet d’objectiver la discopathie et son retentissement sur-canalaire. Mais l’IRM ne montre que tardivement des signes indiscutables de souffrance médullaire: hypersignal médullaire et/ou cavitation sur les séquences pondérées en T2. L’IRM en tenseur de diffusion permet de quantifier les mouvements de l’eau à l’échelle microscopique. Pour chaque voxel, un tenseur permet de décrire la diffusion anisotrope. A partir de la connaissance de la direction préférentielle des molecules d’eau dans un faisceau de substance blanche, il est possible de déduire la direction globale du faisceau et de reconstituer le trajet des fibres de substance blanche. La tractographie est le seul moyen de visualiser les faisceaux de fibres in vivo. Des paramètres permettant de quantifier la qualité de ces faisceaux peuvent être calculés : nombre de fibres, fraction d’anisotropie ou FA qui reflète le degré de contrainte des mouvements des molécules d’eau, et le taux relatif d’anisotropie (Apparent Diffusion Coefficient, ADe). Dans les myélopathies cervicarthrosiques, les premières études publiées montrent une meilleure sensibilité de l’IRM de tractographie que l’imagerie T2. Dans les compressions médullaires l’IRM de tractographie permet de visualiser les zones de souffrance maximale de la moelle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Moelle cervicale, compression, IRM, IRM du tenseur de diffusion
Vol 89 - N° 10
P. 1292 - octobre 2008 Retour au numéro
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