Le type hystologique d’un cancer et son grade : peuvent-ils etre approches par l’IRM ? - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Savoir bien étudier la morphologie du rehaussement.
Connaître les quelques critères qui permettent d’orienter vers une lésion de haut grade.
Connaître les limites de l’IRM mammaire pour l’approche histologique.
Points clés |
Un carcinome colloïde est souvent en net hypersignal T2.
Les critères cinétiques sont peu prédictifs d’une lésion de haut grade ou de bas grade.
Un rehaussement suspect avec des contours bien nets est évocateur d’une lésion de haut grade.
Un CCIS découvert en IRM, sans traduction mammographique, serait plutôt de haut grade.
Résumé |
Le type histologique est difficile à approcher en IRM. Les critères morphologiques ou cinétiques sont peu spécifiques pour faire la différence entre un cancer infiltrant lobulaire ou canalaire. Le cancer mucineux pur apparaît souvent en net hypersignal T2. L’intensité de la prise de contraste et la morphologie du rehaussement ne sont pas des facteurs prédictifs discriminatifs d’un type histologique. L’étude morphologique de la prise de contraste peut orienter vers une lésion infiltrante, ou in situ, mais elle est peu fiable. Les lésions infiltrantes qui présentent un rehaussement annulaire et un centre fibreux, ou des contours bien définis seraient plutôt de haut grade. Les contours spiculés seraient plutôt en faveur d’une lésion infltrante de bas grade ou de grade intermédiaire. Dans les CCIS (carcinomes canalaires in situ) purs, l’étude cinétique de rehaussement ne permet pas de déterminer le grade. Les CCIS purs détectés en IRM, mais non vus sur la mammographie seraient plutôt en faveur d’une lésion de haut grade. L’IRM fonctionnelle n’est actuellement pas assez performante pour l’étude discriminative du grade histologique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sein, tumeur maligne, IRM
Vol 89 - N° 10
P. 1325 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.