Pathologie aortique aigue - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Optimiser le protocole d’acquisition en tomodensitométrie pour l’exploration d’un syndrome aortique aigu.
Savoir réaliser les reconstructions MPVR « de base » et les mesures indispensables pour la prise en charge thérapeutique.
Citer les 4 principales pathologies responsables de syndrome aortique aigu et connaître leur sémiologie tomodensitométrique ainsi que les signes de gravité.
Points clés |
Un scanner réalisé pour suspicion de syndrome aortique aigu doit débuter par une acquisition sans injection et l’angioscanner doit étudier l’aorte et les axes iliaques en totalité.
Les reconstructions dans les plans de l’aorte ascendante, de la crosse et de l’isthme aortique avec mensurations des plus grands diamètres et des distances de la lésion par rapport aux collatérales aortiques doivent être systématiques.
Au cours d’une dissection, d’un hématome de paroi, d’un ulcère aortique ou d’un anévrysme la présence d’un épanchement péricardique, médiastinal ou pleural est un signe de fissuration.
Résumé |
Les syndromes aortiques aigus sont des urgences vitales dont la prise en charge immédiate repose sur le scanner. Celui-ci débute par une acquisition sans injection pour diagnostiquer les hématomes pariétaux. L’angioscanner est idéalement réalisé avec gating cardiaque pour étudier l’aorte ascendante, doit explorer l’aorte en totalité et être complété de reconstructions 2D/3D précisant les rapports de la lésion avec les collatérales aortiques. Les images pathologiques sont les anomalies de calibre (anévrysmes), images d’addition à la lumière (ulcères, orifices d’entrée des dissections faux chenal circulant), les épaississements muraux (hématomes). Un épanchement médiastinal, péricardique ou pleural signe souvent une rupture aortique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Aorte, douleur
Vol 89 - N° 10
P. 1339 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.