Connaître la sémiologie fine, détaillée des ruptures de coiffe et ses diagnostics différentiels.

Connaître les aspects post-opératoires. Connaître le principe des indications thérapeutiques.

Discuter la place de l’IRM par rapport à l’échographie.

L’IRM de la coiffe est le bilan pré-opératoire le plus complet.

L’IRM permet une excellente analyse des berges de la rupture en même temps qu’une étude détaillée du cartilage, de l’état des muscles de la coiffe et des lésions associées éventuelles.

L’IRM 3T en routine clinique permet une analyse très fine (coupes de 2mm), de tous les types de rupture de la coiffe des rotateurs et leurs diagnostics différentiels (tendinopathies complexes). Les séquences DESS infra-millimétriques (0,6mm) isotropiques autorisent les reconstructions 3D pour une excellente étude des cartilages et du bourrelet. L’accent est mis sur le caractère très complet de l’étude IRM (tendons, muscles) pour justifier le geste thérapeutique, opératoire, le plus précis possible. Les corrélations chirurgicales avec les données IRM (deux années d’expérience) sont de 100 % pour les ruptures transfixiantes, de 92 % pour les ruptures partielles (160 IRM d’épaule, 60 personnes opérées).