Bilan loco-regional des cancers avances de l’ovaire : quel compte rendu ? - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître la stadification FIGO des cancers de l’ovaires et les différentes possibilités thérapeutiques selon le stade initial.
Connaître les modalités techniques de réalisation de l’examen TDM qui est la référence dans les stades avancés afin de réaliser un bilan exhaustif.
Connaître la chek-list des localisations lésionnelles afin de structurer le compte rendu.
Points clés |
75 % des cancers de l’ovaire sont découverts à un stade avancé ( > stade 3A).
Le bilan d’extension des cancers de l’ovaire avancés repose sur la tomodensitométrie avec analyse des coupes coronales.
Les lésions de l’étage sus-mésocolique sont quelquefois difficiles à détecter.
Connaître les localisations préférentielles de dissémination péritonéale permet d’être exhaustif dans son analyse.
Résumé |
La chirurgie première radicale (sans résidus tumoraux macroscopiquement visibles) suivie d’une chimiothérapie associant sels de platines et taxanes est le traitement qui permet la survie la plus prolongée. Dans les stades avancés des cancers de l’ovaire seulement 50 % des patientes peuvent bénéficier d’une chirurgie première complète. Dans les autres cas une chimiothérapie néo-ajuvante est réalisée avant la chirurgie. Le bilan d’extension par tomodensitométrie intervient à toutes les étapes : bilan d’extension initial, suivi sous chimiothérapie néoadjuvante (à 3 cures) et recherche des récidives. La TDM doit être réalisée avec injection vasculaire et opacification digestive complète. Les reconstructions coronales sont indispensables à une analyse de l’étage sus-mésocolique (coupoles, hile hépatique, ligaments phrénico-colique et gastro-colique, arrière-cavité des épiploons, région antro-pylorique et aires ganglionnaires coeliaques). Des lésions de carcinose péritonéale à ce niveau ne permettent pas une chirurgie radicale, laquelle risquerait de retarder le début de la chimiothérapie ce qui serait délétère pour les patientes. Le compte rendu doit donc être structuré étage par étage (pelvis, sous-mésocolique et sus-mésocolique) et la description exhaustive des lésions doit permettre une éventuelle décision multidisciplinaire de chimiothérapie première.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ovaires, Cancer, Compte rendu
Vol 89 - N° 10
P. 1377 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.