Dopage : substances utilisées et surveillance biologique - 01/01/03
IMS, 11, rue Marie-Curie, 10000 Troyes , France .
Résumé |
Les pratiques dopantes ont évolué en parallèle aux progrès biotechnologiques. À côté des substances classiques que sont les corticoïdes et les stéroïdes toujours largement utilisés, existent aujourd'hui d'autres méthodes et produits biotechnologiques. Les molécules peptidiques recombinantes comme l'érythropoïétine et les hormones de croissance sont très utilisées et posent un problème de détection toxicologique urinaire. Pour améliorer le transport d'oxygène, les substituts sanguins remplacent ou sont associés aux autotransfusions. L'emploi de la thérapie cellulaire ne relève plus de la science-fiction et laisse augurer l'utilisation déviée des thérapies géniques. Face à cette escalade, le contrôle toxicologique urinaire est largement battu en brèche et ne représente plus l'outil unique du contrôle antidopage. L'étude toxicologique des phanères peut être une réponse. La mise en place de la traçabilité biologique de la préparation sportive basée sur la surveillance longitudinale de marqueurs sanguins précis constitue une alternative qui autorise prévention active du dopage moderne et dépistage d'états biologiques anormaux préjudiciables à la santé des sportifs.
Mots-clés : dopage , biotechnologie , prévention , surveillance biologique , suivi longitudinal
Plan
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