Etudier l’apport et l’intérêt du scanner post mortem dans le cadre de la procédure autopsique relative aux différents types de décès, en fonction d’objectifs scientifiques et médico-légaux.

Etablir un protocole d’acquisition et un guide de lecture fiables et reproductibles.

Cent sujets décédés dans un contexte médico-légal : scanner avant autopsie médico-légale, effectué uniquement sur réquisition judiciaire, avec protocoles technique et d’ hygiène adaptés, lecture par opérateurs entraînés, radiologues et médecins légistes.

Couplé à l’examen externe du corps, le scanner peut permettre de déterminer avant l’autopsie la cause médicale du décès, d’éliminer des lésions en rapport avec des violences et de diagnostiquer un éventuel état antérieur ; il contribue également au diagnostic circonstanciel médico-légal, notamment dans le cadre des atteintes balistiques, et dans le domaine de l’identification de corps inconnus.

Sous réserve d’un protocole technique adapté et contrôlé, guidé par une méthode de lecture systématique spécifique, le potentiel du scanner post mortem pré-autopsique est aujourd’hui indéniable. La place de cet examen devrait être systématiquement discutée dans les protocoles de prise en charge des décès avec obstacle médico-légal.