Imagerie de la hanche normale et pathologique - 01/01/02
Pauline M'Bappé : Praticien hospitalier, service de médecine interne.
Joanna Korzec : Attachée des Hôpitaux, service de radiologie.
Jean-Michel Bigot : Praticien hospitalier, professeur des Universités, service de radiologie.
Hôpital Tenon, 4, rue de la Chine, 75970 Paris cedex 20 France
Hôpital Européen Georges Pompidou, 20, rue Leblanc, 75908 Paris cedex 15 France
pages | 28 |
Iconographies | 53 |
Vidéos | 0 |
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Résumé |
L'exploration de l'articulation coxofémorale repose encore actuellement sur un bilan radiologique standard comportant un cliché de bassin, et des incidences centrées sur la hanche de face et de profil. Les nouvelles techniques d'imagerie n'ont pas modifié l'approche diagnostique ni le suivi de la maladie la plus fréquente de la hanche qu'est la coxarthrose. En revanche, l'imagerie par résonance magnétique a totalement bouleversé le diagnostic précoce des ostéonécroses aseptiques de la tête fémorale et prend tout son intérêt dans l'exploration de la pathologie coxofémorale à radiographie normale. Elle peut alors révéler des maladies aussi différentes qu'une algodystrophie, une coxite, des fractures de fatigue et, chez l'adulte plus âgé, une métastase osseuse, même si la scintigraphie est normale. Le choix de la méthode d'investigation la plus performante pour une pathologie donnée se fait en fonction des hypothèses de diagnostic évoquées à partir des éléments cliniques et de la sensibilité de chaque examen.
Mots-clés : hanche, imagerie, imagerie par résonance magnétique, maladies articulaires, coxarthrose, maladies osseuses
Plan
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