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Radiolésions osseuses - 01/01/90

[31-185-A-10]
J Stines : Chef du Service de Radiologie
Centre Alexis-Vautrin,  Vandoeuvre  France
B Grignon : Assistant de Faculté, assistant des Hôpitaux
D Régent : Professeur des universités, praticien hospitalier, chef du Service de Radiologie
A Gaucher : Professeur des universités, praticien hospitalier, chef du Service de Rhumatologie
CHU Nancy-Brabois France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE : Musculosquelettique - Neurologique - Maxillofaciale

Résumé

Arme thérapeutique précieuse dans le domaine carcinologique, la radiothérapie peut être à l'origine de réactions adverses sur le tissu osseux, aux conséquences parfois gravissimes : vitales ou fonctionnelles majeures.

Ces effets secondaires sont variés : troubles de la croissance et de la statique rachidienne chez l'enfant, sarcomes radio-induits, troubles du remodelage osseux avec fractures et ostéoradionécroses.

Les importants progrès réalisés depuis plusieurs années dans les techniques d'irradiation, associés à une bonne connaissance des diverses lésions à la lumière de nombreux travaux, ont permis une nette diminution de leur incidence. Mais surtout, ils ont modifié le visage de certaines d'entre elles : les classiques ostéoradionécroses des hanches, de la ceinture scapulaire, des côtes notamment sont devenues exceptionnelles.

A l'inverse, d'autres radiolésions auparavant rares ou méconnues, de localisation différente, ont aujourd'hui pris le devant de la scène : c'est le cas du sacrum, du pubis, du sternum en particulier. Les fractures de contrainte en constituent le facteur pathogénique dominant, sur un os fragilisé par les remaniements radiques où la nécrose n'est pas constante.

Les aspects « modernes » des radiolésions doivent être bien connus. Ils bénéficient de la confrontation des différentes méthodes d'imagerie actuelles, et sont, dans leur contexte, très évocateurs. Ils seront plus particulièrement détaillés avant de rappeler les données classiques des ostéoradionécroses, des sarcomes radio-induits et des troubles de la statique rachidienne.

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  • J.-L. Brasseur

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