Identifier les différents facteurs de risque cardiovasculaire reste une lutte permanente du corps médical et des différents acteurs de la politique socio-économique de la santé. L’hypothèse d’un rôle de la vitamine D sur le système cardiovasculaire est récente et suscite beaucoup d’espoir, indépendamment ou non de son effet sur la calcémie. L’association est bien retrouvée dans diverses études portant sur des populations différentes et des groupes vivant dans les conditions différentes. Le nombre croissant d’études expérimentales ne permet cependant pas de comprendre parfaitement les différents mécanismes d’une telle association. Il ressort néanmoins de toutes les études in vitro et chez l’animal que les faibles concentrations plasmatiques de 25-hydroxyvitamine D sont associés à l’hypertension artérielle, à la calcification artérielle, au diabète et à l’insuffisance cardiaque. Une concentration plasmatique normale de 25-hydroxyvitamine D permettrait de prévenir les maladies cardiovasculaires, notamment chez les femmes à risque, les personnes âgées et les sujets obèses. Toutefois, les données actuelles ne permettent pas encore de préconiser de traiter par la vitamine D les patients en vue de prévenir, voire de guérir, les maladies cardiovasculaires.

To identify the major cardiovascular risk factors remains the priority of the medical staff and different actors of socioeconomic health. The hypothesis of a role of vitamin D on cardiovascular system is recent and raises a lot of hope independently of its effect on calcium. The association is found by various studies in different populations and groups living in different conditions. Increasing number of experimental studies has not completely established the various mechanisms of such association. Nevertheless, all studies in vitro and in animals prove that low levels of plasma 25-hydroxyvitamin D are associated with hypertension, vascular calcifications, diabetes and heart failure. Normalizing plasma level of 25-hydroxyvitamin D could prevent cardiovascular diseases, especially in vulnerable patients including women, elderly and obese people. Despite these exciting data it is too early to recommend vitamin D for prevention or therapy of cardiovascular disease.