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Algoneurodystrophies - 01/01/97

[31-362-A-10]
Jean-Luc Drapé : Praticien hospitalier
Didier Godefroy : Praticien hospitalier
Anne-Marie Dupont : Praticien hospitalier
Eric Pessis : Chef de clinique
Laurent Sarazin : Chef de clinique
Atossa Minoui : Chef de clinique
Alain Chevrot : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef de service
Service de radiologie B, Hôpital Cochin, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75679  Paris cedex 14 France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE : Musculosquelettique - Neurologique - Maxillofaciale

Résumé

Résumé. - Les algodystrophies sont des affections articulaires dues à un dérèglement localisé du système nerveux végétatif. La présentation clinique se déroule classiquement en deux phases : aiguë, puis dystrophique. Mais la grande diversité des manifestations cliniques rend nécessaire la prescription d'examens complémentaires d'imagerie. Les signes radiographiques sont retardés par rapport à la clinique et peuvent être inconstants. Les signes négatifs (intégrité des interlignes articulaires, absence d'érosions), sont aussi importants que les signes positifs (déminéralisation à prédominance sous-chondrale). La scintigraphie osseuse, éventuellement avec une phase vasculaire, est plus précoce et plus sensible que les radiographies en montrant une hyperfixation locorégionale intense. Elle permet de détecter les formes plurifocales et de suivre l'évolution de la maladie, la diminution de la fixation précédant la recalcification. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) a une sensibilité équivalente à celle de la scintigraphie au niveau de la hanche, mais également une spécificité bien meilleure. Les signes IRM comportent la mise en évidence d'un oedème médullaire et d'éventuelles anomalies des parties molles. Elle peut aussi objectiver une fissure sous-chondrale épiphysaire. Elle permet surtout d'éliminer une ostéonécrose aseptique de la tête fémorale. La sensibilité de l'IRM est discutée au niveau des autres articulations. Les formes cliniques sont nombreuses avec en particulier les formes partielles ou parcellaires, les formes froides (fréquentes chez l'enfant), les formes migratrices ou les formes selon le terrain (grossesse).

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