Tumeurs osseuses bénignes : ostéoblastome - 01/01/98
Service de radiologie, hôpital Ambroise-Paré, 9, avenue Charles-de-Gaulle, 92104 Boulogne cedex France
Hôpital Raymond-Poincaré, 104, boulevard Raymond-Poincaré, 92380 Garches France
Résumé |
Résumé. - Les auteurs, après revue de la littérature, décrivent les aspects en imagerie de l'ostéoblastome. Cette tumeur osseuse bénigne est proche de l'ostéome ostéoïde : souvent appelée ostéome ostéoïde « géant », elle est plus volumineuse (plus de 2 cm) et six fois plus rare ; elle survient également plus souvent chez le garçon et les patients jeunes ; la douleur y est plus modérée, pas toujours calmée par l'aspirine, et la scoliose un peu plus rare. L'ostéoblastome est plus souvent rachidien (40 %), siégeant sur l'arc postérieur ; il peut se situer sur la diaphyse ou la métaphyse des os longs, sur la voûte du crâne et sur les extrémités. Sur la mandibule, il se nomme cémentoblastome. La tumeur est ostéolytique, bien limitée et souffle souvent la corticale ; la lacune peut contenir des ossifications, elle est entourée d'une condensation moins importante que celle de l'ostéome ostéoïde. Un aspect pseudomalin peut s'observer. La tumeur fixe en scintigraphie ; la tomodensitométrie (TDM) est utile pour différencier une soufflure importante d'une rupture corticale dans les formes pseudomalignes. En imagerie par résonance magnétique (IRM) le signal est non spécifique (bas en séquence T1, élevé en séquence T2) ; l'aspect d'oedème ou de réaction inflammatoire de la moelle osseuse et des parties molles adjacentes (en hyposignal T1, hypersignal T2 et parfois rehaussement après gadolinium) peut simuler une tumeur maligne. Il existe enfin de réels ostéoblastomes agressifs ou malins.
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