E-11 Chambre d’isolement pour patient porteur d’une infection à haut risque de transmission par voie aérienne : test grandeur nature - 22/06/09
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Résumé |
Introduction et objectifs |
Le CHU de Nancy est établissement de référence de la zone de défense Est, pour la prise en charge de patients victimes d’actes bioterroristes. Aussi, il a été décidé de tester une solution modulaire provisoire à même d’accueillir de tels patients, à savoir le système ISOROOM, véritable chambre d’isolement temporaire, à pression négative, avec SAS et unité de ventilation équipée de filtres HEPA/UV. Cette unité peut être installée en 1 à 2 heures (montée : 4,7 × 2,3 m, h=2,3 m ; stockage ≈ 3m3). Les parois sont transparentes (surveillance continue du patient).
Résultats |
Installée en Avril 2008 dans une chambre du SMIT (21m2), elle accueillera 4 patients successifs (durée cumulée 51 jours). Remarques formulées par les patients. Patiente 1 : durée séjour 21 jours, aucune doléance. Patiente 2 : durée séjour 17 jours, sensation de confinement, d’avoir trop chaud (mais pas de différence objective entre la t ° extérieure et intérieure). Patiente 3 : durée séjour 11 jours, impressionnée lors de l’admission, s’est ensuite plaint de la chaleur et du bruit à l’origine d’insomnies. Patient 4 : durée de séjour 2 jours, s’est plaint d’une sensation de chaleur non supportable plus de quelques heures, le patient a rapidement exigé de quitter cette chambre). Remarques formulées par les soignants : chaleur étouffante, sensation de manque d’air (les agents entraient masqués) ; difficultés à ouvrir les portes (cf. système de dépression) ; difficulté à rentrer avec les mains chargées de matériel (SAS petit) ; espace limité à l’intérieur de la tente ≥ difficultés pour la réfection du lit, pour la pose de cathlons périphériques, lors de la toilette du patient ; difficultés à franchir la barre de seuil du SAS avec du matériel lourd et « roulant ».
Conclusion |
L’utilisation d’une telle chambre d’isolement est malgré tout possible tant pour le personnel que le patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. S33 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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