H-22 Diabète apparaissant sous trithérapie antirétrovirale : y a-t-il un lien avec l’infection HHV8 ? - 22/06/09
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Résumé |
Introduction et objectifs |
Le « diabète tropical » ou diabète de type 2 cétosique, fréquent dans la population africaine, se caractérise par un début brutal avec hyperglycémie et cétonurie nécessitant une insulinothérapie initiale suivie par une longue période de rémission permettant l’arrêt de l’insuline. Récemment, J.F Gautier et al ont rapporté une association entre ce diabète et l’infection HHV8 (JAMA 2008 ; 299 : 2770-76). Vu la fréquence élevée de l’infection HHV8 dans la population infectée par le VIH, nous avons donc recherché si une telle association existait entre le diabète apparaissant sous antirétroviraux et l’infection HHV8.
Matériels et méthodes |
Patients : 323 patients infectés par le VIH suivis à l’hôpital Foch ont été étudiés. Le diabète a été défini par une glycémie à jeun > 7mmol/l retrouvée à 2 reprises. La sérologie HHV8 a été recherchée par immuno-fluorescence indirecte sur lame (cellules BC3). Une analyse statistique univariée suivie d’une analyse multivariée (régression logistique pas à pas descendant) ont été réalisées (logiciel Splus, Mathsoft).
Résultats |
Une sérologie HHV8 positive est retrouvée chez 32,2 % des patients. La prévalence du diabète est de 6 % chez les patients VIH+, identique dans le groupe HHV8+ et HHV8-. Les facteurs de risque de la séropositivité HHV8 dans la population étudiée sont : transmission homosexuelle (OR=5,03) et la présence d’anticorps antiVHA. De façon surprenante en analyse multivariée, on retrouve une association entre la présence d’une maladie coronaire et la séropositivité HHV8 (OR=2,9 p<0,05).
Conclusion |
Nous n’avons pas retrouvé de lien dans la population VIH + étudiée entre la présence d’une sérologie HHV8+ et la présence d’un diabète. Les facteurs de risques d’une séropositivité HHV8 sont ceux classiquement retrouvés (transmission sexuelle et lien fort avec l’homosexualité). Notre étude met en évidence un lien entre la présence d’une pathologie coronarienne et la séropositivité HHV8, qui mériterait des études complémentaires spécifiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. S42 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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