COL5-01 Infections de prothèses vasculaires (IPV) : quelle antibiothérapie faut-il proposer en postopératoire ? En fonction du délai et de la localisation ? - 22/06/09
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Résumé |
Introduction et objectifs |
Les IPV sont souvent responsables de sepsis très sévère et nécessitent une prise en charge multidisciplinaire. L’antibiothérapie postopératoire est l’un des éléments déterminant de la prise en charge.
Objectif |
Décrire la microbiologie des infections de prothèses vasculaires en fonction de leur site. Proposer une antibiothérapie postopératoire empirique en cas de chirurgie pour IPV.
Matériels et méthodes |
l’IPV était définie par une collection péri-prothétique au TDM et par une documentation fiable (hémoculture/prélèvements intra-opératoires ensemencés sur milieux standards). L’infection était précoce si < 4 mois, tardive si > 4 mois postopératoire.
Résultats |
104 pts (89H/15F), (âge moyen 67±12 ans) ont été recensés en maladies infectieuses et en chirurgie vasculaire (Lille-Tourcoing, 2002-9) ayant une IPV aortique (n=49), inguinal (n=23), fémoropoplité (n=31) ou axillo-fémorale (n=1). Les germes les plus fréquents étaient les BGN (51,9 %) (majoritairement E. coli et Proteus spp.) surtout en cas d’IPV aortique (61,2 %) et inguinale (47,8 %), les S. aureus (33,6 %) (d’autant plus qu’on s’éloigne de l’aorte), et les anaérobies (10 %). Le SARM était plus fréquemment retrouvé dans les IPV tardives (12,5 vs 6,2 %). SCN était indifféremment retrouvé quelque soit le délai de l’IPV et la localisation. 37,5 % des pts étaient bactériémiques lors de la prise en charge. 25 % des pts avaient des prélèvements intra-opératoires polymicrobiens. 8,6 % avaient des prélèvements stériles. 33 % (34/104) avaient reçu une antibiothérapie au préalable.
Conclusion |
le délai et la localisation de l’IPV ne permettent pas de prédire les germes en cause. L’antibiothérapie empirique doit être bactéricide et comporter une bétalactamine à spectre large + un aminoside ± un glycopeptide.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. S8 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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