Traitement du reflux gastro-oesophagien par coeliovidéoscopie - 01/01/95
Rue Haute, 322, Bruxelles B 1000 Belgique
Résumé |
Dans la chirurgie antireflux, l'acte opératoire en soi, c'est-à-dire le manchonnage du fundus autour de l'oesophage, est bénin puisqu'il n'y a ni exérèse ni ouverture de la lumière digestive. La difficulté et la lourdeur de l'intervention résultent d'un accès difficile, « en boîte aux lettres », de la région hiatale, nécessitant un délabrement pariétal important et une traction appuyée sur le rebord sous-costal. Finalement, c'est le traumatisme dû à la laparotomie qui conditionne la lourdeur de l'intervention, la durée d'hospitalisation et l'incapacité de travail. L'abord par coeliovidéoscopie, en minimisant cette intrusion pariétale, simplifie les suites postopératoires [1 , 14 , 17 , 18 , 20] , et diminue la durée d'hospitalisation [4 , 15] . En revanche, la dissection de l'hiatus par des instruments effilés augmente le risque de perforation de l'oesophage [5] et nécessite une technique de dissection particulière et bien codifiée. La confection de la valve est plus difficile en coelioscopie puisqu'on ne peut empaumer la grosse tubérosité ni calibrer la valve sur son doigt.
Plan
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