Le refus alimentaire - 17/07/09
pages | 4 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Le refus alimentaire est fréquent en gériatrie. C’est une situation clinique difficile à interpréter et plus encore à accepter dans certains cas de fin de vie. Il est essentiel de bien distinguer un refus de « non-alimentation », refus volontaire de s’alimenter, d’une anorexie avec perte d’appétit dont l’origine peut-être pathologique, mais aussi iatrogène, l’anorexie étant un symptôme. L’important est de ne pas méconnaître une pathologie organique à l’origine du refus alimentaire, qu’il faut prendre en charge, ou une cause psychiatrique, voire un facteur d’environnement. C’est la raison pour laquelle il est toujours utile de chercher à améliorer l’environnement, la qualité et la présentation des repas, enfin « d’éclairer » le consentement si les bénéfices attendus d’une assistance nutritionnelle sont supérieurs aux inconvénients. Mais surtout il ne faut pas négliger le fait que c’est parfois pour le patient le seul moyen qui lui reste pour exprimer sa volonté et « exister ». C’est ainsi que se posent les repères de la loi et de l’éthique. La prise en charge du refus alimentaire sera fonction des différents facteurs évalués lors de l’examen clinique, de la discussion avec le patient, de la discussion pluridisciplinaire qui suivra et surtout de l’avis définitif du patient quand il est apte à le donner, de sa personne de confiance dans le cas contraire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 23 - N° 2
P. 95-98 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?