Recenser les facteurs biologiques qui peuvent modifier les concentrations urinaires de certains stéroïdes anabolisants lors des contrôles antidopage.

D’après les statistiques de l’Agence mondiale antidopage, la prise de stéroïdes anabolisants constitue la principale infraction dans le monde sportif. L’utilisation de substances naturellement produites par l’organisme (testostérone, nandrolone) rend de plus en plus difficile l’interprétation des analyses urinaires. De plus, de nombreux facteurs biologiques (âge, alimentation, cycle menstruel, prise de contraceptifs oraux…) peuvent modifier leurs concentrations chez les sportifs.

La recherche de marqueurs indirects du dopage à travers la mise en place d’un passeport biologique offre une alternative intéressante à la méthode de dépistage utilisée actuellement. L’objectif n’est plus de détecter la présence de substances exogènes dans les matrices biologiques, mais plutôt d’examiner les paramètres biologiques qui peuvent être modifiés par la prise du produit dopant.

To review the biological factors that may influence the urinary concentrations of anabolic steroids in doping controls.

According to the World Anti-Doping Agency statistics, the use of anabolic steroids represents the main offence carried out by the athletes. The use of substances naturally produced by the body (such as testosterone, nandrolone) makes the interpretation of urine analyses very difficult. Furthermore, many biological factors (age, diet, menstrual cycle, oral contraceptives…) may modify these concentrations.

The search of indirect markers of doping through the setting of the biological passport offers a powerful alternative to the current anti-doping method. Detecting the presence of the exogenous substances in biological matrices would not be the main purpose in that kind of strategy, but rather the examination of the spectra of biological variances that can be affected by doping substances.