Poor blood pressure control in general practice: In search of explanations - 06/08/09
Summary |
Background |
Arterial hypertension is managed mainly by general practitioners. The blood pressure level of most patients treated in a general practice setting is greater than or equal to 140/90mmHg.
Aims |
To understand why a blood pressure level greater than or equal to 140/90mmHg does not lead to a change of treatment.
Methods |
Over a 2-week period, 479 hypertensive patients were included in a cross-sectional study by 27 general practitioners. Consultation data were collected, as were reasons why patients with a blood pressure level greater than or equal to 140/90mmHg did not have their treatment changed.
Results |
Blood pressure level was greater than or equal to 140/90mmHg in 58% of patients; treatment was changed in 15% of these individuals. The lack of change in treatment was justified by the physicians as follows: the blood pressure measurements were not considered to be representative (about 30% of cases); the therapeutic result was considered to be satisfactory in the circumstances (about 30% of cases); change was not appropriate given the patient’s specific context (the remaining third of cases). The proportion of uncontrolled hypertensive patients whose treatment remained the same was significantly higher among patients with a disease that affected their lifestyle or threatened their life expectancy.
Conclusion |
The disappointing therapeutic results observed in the management of arterial hypertension do not arise only from poor application of guidelines by general practitioners. Reluctance to rely on blood pressure measurements, a perception that guidelines are revised frequently and are not always clear, and consideration of the general practitioner’s activity in the patient’s specific context are the main factors involved.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
La majorité des hypertendus sont suivis par leurs médecins généralistes et la pression artérielle (PA) de ces patients est souvent supérieure aux recommandations.
Objectifs |
L’objectif de cette étude est de comprendre pourquoi des PA supérieures à 90/140mmHg ne conduisent pas les praticiens à modifier leurs traitements.
Méthodes |
Pendant deux semaines, 479 patients hypertendus traités ont été inclus par 27 omnipraticiens dans une étude transversale. Les données de consultation ont été collectées ainsi que les raisons de non-modification thérapeutique lorsque les PA des patients dépassaient 90/140mmHg.
Résultats |
Les PA étaient supérieures aux recommandations pour 58 % des patients et la thérapeutique n’a été changée que pour 15 % d’entre eux. Le statu quo thérapeutique était justifié par les médecins généralistes par une non-représentativité des mesures dans 30 % des cas, par des mesures satisfaisantes compte tenu des circonstances dans 30 % des cas et pour le dernier tiers par le contexte clinique spécifique de leurs patients. Parmi les patients dont le traitement est resté inchangé, ceux qui étaient affectés par une pathologie altérant leur mode de vie ou leur pronostique vital étaient significativement plus nombreux que les autres.
Conclusion |
Les mauvais résultats tensionnels des hypertendus traités et suivis en médecine générale ne sont pas le seul fait d’une mauvaise application des référentiels. La difficulté d’interprétation des chiffres de PA, des recommandations changeantes et souvent peu claires ainsi que la prise en considération du contexte clinique spécifique de leurs patients sont les trois facteurs majoritairement invoqués par les praticiens.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Arterial hypertension, General practice, Blood pressure measurement, Guidelines, Blood pressure control
Mots clés : Hypertension artérielle, Médecine générale, Mesure de la pression artérielle, Guides de bonne pratiques, Control de la pression artérielle
Plan
Vol 102 - N° 6-7
P. 477-483 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.