Chirurgie des complications de l'infarctus du myocarde (III) : Communications interventriculaires - 01/01/00
Thierry Folliguet : Ancien chef de clinique, chirurgien cardiaque
François Laborde : Chirurgien cardiaque, chef de département
Département cardiovasculaire, Institut mutualiste Montsouris, 42, boulevard Jourdan, 75674 Paris cedex 14 France
Centre chirurgical Marie-Lannelongue, 133, avenue de la Résistance, 92350 Le-Plessis-Robinson France
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Résumé |
Les communications interventriculaires postinfarctus compliquent environ 1 à 2 % des nécroses du myocarde. Les plus fréquentes sont les formes antérieures qui sont liées la plupart du temps à une occlusion de l'interventriculaire antérieure, les plus graves sont les formes postérieures qui résultent d'infarctus généralement plus étendus. Ces ruptures apparaissent le plus souvent secondairement, le patient présentant alors une récurrence douloureuse et une dégradation hémodynamique.
Le traitement est essentiellement chirurgical, il consiste à supprimer la communication entre les deux ventricules, soit directement si la CIV est de petite taille, soit au moyen d'un patch si la CIV est de plus grande taille. Ce patch peut être fixé au pourtour de la CIV, mais il est aussi possible d'exclure totalement une partie du ventricule au moyen d'un large patch.
Les résultats de cette chirurgie montrent qu'il s'agit d'une complication grave puisque la mortalité hospitalière des différentes équipes est retrouvée aux alentours de 25 à 35 %.
Plan
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