Place actuelle de la cystectomie partielle par voie ouverte dans le traitement des tumeurs urothéliales de la vessie - 07/08/09
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La cystectomie partielle est une intervention probablement sous-utilisée. Le strict respect des indications est indispensable : première lésion unique de moins de 3 ou 4 cm de base, située sur la portion mobile de la vessie, sans carcinome in situ associé, sans hydronéphrose. Ces situations sont relativement rares. Elles représentent moins de 10 % des patients porteurs d'une lésion vésicale infiltrant le muscle vésical. Dans ces conditions, les taux de survie sont très voisins de ceux obtenus par un geste plus mutilant. Le point majeur est qu'une majorité des patients vont conserver leur vessie native fonctionnelle malgré des récidives superficielles survenant chez près de 30 % d'entre eux. Celles-ci ne semblent pas avoir d'évolution péjorative. Le faible nombre de séries actuelles ne permet pas de confirmer le bénéfice en termes de qualité de vie, même si ce dernier semble probable par rapport à la qualité de vie obtenue après cystectomie totale. Cette option de traitement devrait être proposée chaque fois qu'elle est envisageable, en prévenant les patients des multiples interrogations qui persistent actuellement, et en particulier de l'absence de larges séries ayant un recul prolongé, et confirmant la sécurité carcinologique au long cours.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Vessie, Tumeurs transitionnelles, Cystectomie partielle
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