Chirurgie du carrefour fémoral et de l'artère fémorale profonde - 01/01/96
Centre de pathologie vasculaire, clinique de La Défense, 16, boulevard Emile-Zola, 92000 Nanterre France
Service de chirurgie plastique, hôpital Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, Paris cedex 14 France
Résumé |
Le carrefour fémoral forme une entité chirurgicale, car il peut être le point de départ ou la terminaison d'une chirurgie restauratrice, mais il peut également être le siège d'une chirurgie localisée.
L'artère fémorale profonde, longtemps considérée comme une artère d'importance fonctionnelle mineure, se révèle actuellement d'un intérêt chirurgical majeur ; elle peut, à elle seule, assurer une vascularisation satisfaisante du membre inférieur par ses branches qui forment un courant « potentiel » qui double la fémorale superficielle.
L'artère fémorale profonde peut donc faire l'objet d'une revascularisation élective dans les artériopathies aorto-iliaques, sans que s'impose un geste complémentaire sur la fémorale superficielle, ce qu'a montré Oudot dès 1952.
L'importance fonctionnelle de la fémorale profonde ayant été confirmée tant par cette expérience chirurgicale qu'expérimentalement, il est apparu logique de proposer, dans le cadre du traitement d'une ischémie du membre inférieur, la cure isolée d'une lésion oblitérante de l'artère fémorale profonde. Ce fut réalisé dès 1960 sous l'instigation de Faurel.
Peu de temps après, dès 1964, Farley [8] soulignait l'intérêt d'utiliser l'artère fémorale profonde comme point de départ d'une revascularisation sous-jacente.
Après quelques rappels anatomiques et physiopathologiques, sont envisagées dans ce chapitre les voies d'abord et les différentes modalités de revascularisations du trépied fémoral et de l'artère fémorale profonde.
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