Entérovirus et autres picornavirus pathogènes pour l'homme (à l'exception du virus de l'hépatite A) - 18/08/09
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Les picornavirus pathogènes chez l'homme sont de petits virus à acide ribonucléique (ARN) appartenant à cinq genres de la famille des Picornaviridae (Enterovirus - incluant les rhinovirus -, Parechovirus, Hepatovirus - hors du champ de cette revue -, Kobuvirus et Cardiovirus). Ils présentent une grande diversité génétique (11 espèces et plus de 200 sérotypes) et sont responsables de pathologies très variées, à la fois aiguës et chroniques. Leur répartition est ubiquitaire et leur transmission se fait principalement par voies fécale-orale, à partir de réservoirs hydriques et respiratoire. L'éradication de la poliomyélite, effective dans trois continents sur cinq, reste un objectif prioritaire de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), grâce à la vaccination universelle. Cette dernière décennie a été marquée par l'identification ou l'individualisation de plusieurs picornavirus : nouveaux sérotypes d'entérovirus et de paréchovirus, virus Aichi associé à des gastroentérites aiguës, virus Ljungan, virus Vilyuisk et virus Saffold, dont le pouvoir pathogène est encore à l'étude. Le diagnostic des infections à picornavirus repose sur la culture cellulaire, pour certains d'entre eux, et surtout sur les techniques d'amplification génique. Un diagnostic d'infection à entérovirus est possible par culture cellulaire grâce à un anticorps monoclonal dirigé contre un antigène de capside et par reverse transcriptase polymerase chain reaction (RT-PCR), grâce à des amorces sélectionnées dans une région conservée de la partie 5'-non codante du génome viral. L'identification à l'échelon du type, réservée à des laboratoires spécialisés, est intéressante à titre épidémiologique et pour faire la distinction entre souches polio et non polio d'entérovirus. La valeur diagnostique dévolue à la sérologie est modeste. Les nouvelles technologies moléculaires - basées sur le multiplexage, les biopuces ou la spectrométrie de masse - font espérer qu'à l'avenir le diagnostic d'infection à picornavirus pourra être effectué dans le cadre de combinaison d'agents infectieux regroupés par appareil : infections respiratoires, neurologiques ou gastro-intestinales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Picornavirus, Picornaviridae, Éradication de la poliomyélite, Variabilité génétique, Culture cellulaire, Techniques d'amplification génique
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