Chirurgie de l'insuffisance veineuse superficielle - 01/01/95
Chirurgie vasculaire, 9, cours Général-Giraud, 69001 Lyon France
Résumé |
Bien que le terme de varices soit le plus couramment utilisé et reste explicite, il paraît préférable d'utiliser le vocable d'insuffisance veineuse superficielle (IVS).
L'Organisation mondiale de la santé donne des veines variqueuses une définition relativement vague : « dilatation sacculaire des veines qui sont le plus souvent tortueuses ».
Celle proposée par Bassi nous paraît plus complète : « une varice est une veine présentant une dilatation permanente et qui est le siège d'une insuffisance valvulaire et de lésions pariétales dégénératives responsables d'une circulation pathologique ».
Il semble indispensable de préciser que cette définition se cantonne aux veines superficielles et élimine les veinules, bien que frontière entre veine et veinule soit également floue.
Par chirurgie de l'IVS, nous entendons tout procédé opératoire qui vise à la traiter. Ceci ne préjuge en rien de l'étiologie de l'IVS. Celle-ci peut être en effet idiopathique, on parle alors de varices essentielles ou primitives. Elle peut être associée ou provoquée par des lésions variées : insuffisance veineuse profonde post-thrombotique ou non, malformation congénitale, fistules artérioveineuses, etc. : on parle alors de varices secondaires.
L'IVS est une affection très fréquente dont la prévalence est difficile à chiffrer, entre 4 et 10 % de la population adulte suivant les enquêtes. En France, la chirurgie de l'IVS occupe une place très importante. Elle prend place au 4e rang des interventions chirurgicales pratiquées quotidiennement (statistique nationale des soins réalisée entre octobre 1986 et mars 1987 par la Caisse nationale d'assurance maladie).
Plan
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