Chirurgie de l'insuffisance veineuse profonde - 01/01/95
Chirurgie vasculaire, 9, cours du Général-Giraud, 69001 Lyon France
Résumé |
La fréquence et l'importance de l'insuffisance veineuse profonde (IVP) en tant que facteur physiopathologique étaient méconnues ou sous-estimées dans les insuffisances veineuses chroniques (IVC) jusqu'à ces vingt dernières années.
C'est le développement des méthodes d'explorations non invasives : pléthysmographie et surtout Doppler et échographie couplée au Doppler qui ont permis d'identifier l'IVP plus facilement, à moindre frais et de manière non agressive.
Enfin, les possibilités offertes par la chirurgie dans son traitement, si l'on excepte celui des syndromes obstructifs, ne se sont guère développées depuis le début des années 1980 que dans certaines équipes.
La prévalence de l'IVP dans les IVC est différemment appréciée, suivant les séries. Ceci est essentiellement lié aux critères d'inclusion plus qu'aux méthodes d'explorations. Elle varie de 22 à 73 % dans les séries analysées [36] .
Le pourcentage des malades présentant une IVP et relevant de la chirurgie est encore plus difficile à chiffrer. Nous ne disposons pas d'étude dans les syndromes obstructifs.
Dans les syndromes de reflux, il est estimé entre 14 et 25 % [36] mais cette analyse a été réalisée par des équipes pratiquant régulièrement ce type de chirurgie. Sur l'ensemble des centres prenant en charge le traitement des malades atteints d'une IVP, il est certainement beaucoup moins élevé.
Dans notre pratique, la chirurgie de l'IVP représente environ 2 % des malades opérés pour varices ou insuffisance veineuse chronique.
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