La tomographie par émission de positons au ¹⁸F-fluorodeoxyglucose a connu un essor considérable ces dernières années et ces indications vont en augmentant dans divers types de pathologies tumorales ou non. Après des rappels et généralités sur la technique et le traceur utilisé, l'auteur fournit une synthèse des dernières données de la littérature sur le rôle et la place de la tomographie par émission de positons (TEP) au ¹⁸FDG dans les cancers gynécologiques (ovaires, endomètre, col, vagin, vulve, tumeurs gestationnelles trophoblastiques). Associée à l'imagerie anatomique conventionnelle (tomodensitométrie/imagerie par résonance magnétique), la TEP accroît les performances diagnostiques des bilans d'extension. Elle a ainsi un impact sur la prise en charge des patientes. Dans le cadre des cancers du col utérin, cet impact se répercute en termes de survie. Cet examen devient incontournable pour le bilan d'extension initial, le diagnostic des suspicions de récidives et le bilan d'extension de ces récidives, notamment avant toute chirurgie mutilante.