Chirurgie des calculs de l'uretère (chirurgie endoscopique et chirurgie ouverte) - 01/01/97
Département d'urologie, institut mutualiste Montsouris, 6, place de Port-au-Prince, 75013 Paris France
Résumé |
Résumé. - La chirurgie endoscopique est devenue dans de nombreux cas le traitement de première intention de la lithiase urétérale, quel que soit son siège. Mais il s'agit de techniques délicates qui doivent suivre un protocole opératoire rigoureux. L'échec de l'urétéroscopie et la nécessité d'une chirurgie conventionnelle urgente sont des complications toujours possibles dont le patient doit être prévenu.
La qualité du matériel opératoire (table d'opération, amplificateur de brillance, urétéroscope, caméra, source de lumière...) est un élément essentiel du succès. Les instruments de lithotritie utilisent différentes sources d'énergie, acoustique (chocs piézoélectriques), électrique (chocs hydroélectriques), mécanique (chocs balistiques) ou lumineuse (lasers pulsés). L'extraction des fragments est inutile s'ils sont de petite taille et l'utilisation de la sonde à panier doit être limitée. La mise en place d'un drainage urétéral postopératoire doit être systématique. En cas de complication (plaie urétérale) ou d'échec, la montée d'une sonde urétérale est la réponse la plus adaptée.
L'urétérolithotomie reste indiquée dans environ 5 % des cas (calculs volumineux, impactés, échecs des techniques endo-urologiques). Quelle que soit la voie d'abord, conventionnelle ou laparoscopique, les temps clés sont identiques : abord direct afin d'éviter la migration du calcul, urétérotomie longitudinale sur le calcul, extraction atraumatique en une pièce et urétérorraphie idéale avec ou sans drainage urétéral.
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