Epilepsy surgery for insular lesions - 24/09/09
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Abstract |
Objective |
Due to the proximity of eloquent areas of the brain, the surgical treatment of insular lesions causing refractory epilepsy is considered difficult. We report here on our experience in this field.
Methods |
We identified 24 patients (age: 1–62 years, mean 27) who underwent epilepsy surgery for an insular lesion from the epilepsy surgery data bank. We analyzed the preoperative diagnostics, surgical strategy and postoperative follow-up (duration: 12–168 months, mean 37.5) for functional morbidity and seizure outcome.
Results |
Eight patients had strictly insular lesions while, in 16 cases, the lesion extended into the frontal (n=3) or temporal (n=8) lobe, or was multilobar (n=5). Sixteen resections (66.7%) were right-sided. Six patients required invasive EEG with implanted electrodes, while three had the aid of intraoperative electrocorticography. In 12 patients, continuous electrophysiological monitoring was used intraoperatively (phase reversal, motor evoked potentials) and, in seven, neuronavigation. In seven patients, only subtotal resection of the insular lesion was possible due to involvement of eloquent areas, and two patients required repeat surgery to complete the resection. Thirteen patients had glial/glioneural tumours (WHO grades I–III), 11 from non-neoplastic lesions. Postoperatively, two patients (8.3%) had a transient neurological deficit (hemiparesis and dysphasia, respectively). One patient had permanent hemihypaesthesia, another had permanent deterioration of preexistent hemiparesis and two had hemianopia as calculated deficit (16.6% rate of mild permanent morbidity). According to the International League against Epilepsy (ILAE) classification, 15 patients were totally seizure-free (62.5%, ILAE 1) and 79.2% had a satisfactory seizure outcome (ILAE 1–3).
Conclusion |
In selected patients, an individually tailored lesionectomy of insular lesions can be performed, with acceptable safety, to provide a high rate of satisfactory seizure relief. Indeed, even subtotal resection can result in effective seizure control.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
En raison de la proximité des zones dites « éloquentes », le traitement chirurgical des lésions insulaires associées à une épilepsie pharmacorésistante est réputé difficile. Nous rapportons notre expérience dans l’épilepsie insulaire et son traitement chirurgical.
Méthodes |
Vingt-quatre patients (âgés d’un à 62 ans, moyenne 27 ans) ayant eu un traitement chirurgical d’une épilepsie liée à une lésion de la région insulaire ont été identifiés dans notre base de donnée de chirurgie de l’épilepsie. Nous avons analysé les diagnostics préchirurgicaux, la stratégie chirurgicale et le suivi postopératoire concernant la morbidité fonctionnelle et l’efficacité sur les crises épileptiques (suivi de 12 à 178 mois, moyenne 37,5).
Résultats |
Huit patients présentaient une lésion insulaire isolée. Chez 16 patients, la lésion intéressait également le lobe frontal (n=3), le lobe temporal (n=8) ou était multilobaire (n=5). Seize résections (66,7 %) étaient réalisées à droite. Six patients ont nécessité un enregistrement par EEG intracrânien, utilisant des électrodes implantées ; trois patients étaient opérés à l’aide d’un enregistrement éléctro-corticographique. Chez 12 patients, nous avons utilisé un monitoring neurophysiologique peropératoire (renversement de phase, potentiels évoqués moteurs) et chez sept patients une neuronavigation. Chez sept patients, une résection seulement subtotale de la lésion insulaire était possible en raison de la présence de zones éloquentes. Deux patients ont nécessité une deuxième intervention pour compléter la résection. Treize patients présentaient des tumeurs gliales/glioneuronales (WHO grade I à III), 11 des lésions non tumorales. En postopératoire, deux patients (8,3 %) présentaient un déficit neurologique transitoire (hémiparésie ou dysphasie). Un patient a présenté une hémihypoesthésie permanente et un patient une détérioration permanente d’une hémiparésie pré-existante. Deux patients ont présenté une hémianopsie qui avait été anticipée (morbidité minime permanente 16,6 %). Selon la classification de la Ligue internationale contre l’épilepsie (ILAE), 15 patients étaient libres de crise (62,5 %, ILAE 1), 79,2 % une évolution favorable sur le plan des crises (ILAE 1 à 3).
Conclusion |
Chez des patients sélectionnés, une chirurgie individualisée de lésions insulaires peut être réalisée avec un niveau de risque acceptable et être à l’origine d’une évolution satisfaisante sur le plan des crises épileptiques. Une résection subtotale peut être éventuellement à l’origine d’un bon contrôle des crises.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Insular lobe, Epilepsy surgery, Seizure outcome
Mots clés : Insula, Chirurgie de l’épilepsie, Pronostic
Plan
Vol 165 - N° 10
P. 755-761 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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