Le blood-patch : un remède d’efficacité immédiate pour les céphalées secondaires aux brèches dure-mériennes - 28/09/09
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Résumé |
Objectif |
L’objectif de notre travail était d’évaluer la nécessité de garder les patients en décubitus dorsal strict après réalisation d’un blood-patch pour traiter les céphalées secondaires aux brèches durales après ponction rachidienne.
Patients et méthodes |
Tous les patients adressés pour céphalées postponction rachidienne ont été inclus dans cette étude observationnelle réalisée sur une période de deux ans. Les patients devaient avoir des céphalées non calmées par un traitement à base d’antalgiques de palier II de l’OMS pendant au moins 48 à 72heures après la ponction rachidienne. Le volume de sang autologue injecté était au maximum de 20ml, moins en cas de sensation de pesanteur au site d’injection. Après l’injection, le patient était autorisé à se mettre debout dès qu’il le pouvait. Il était ensuite observé pendant 48heures dans le service d’hospitalisation.
Résultats |
Vingt et un patients, dont neuf femmes, âgés de 16 à 35 ans, ont été étudiés. Les patients avaient reçu une rachianesthésie (16 cas), une anesthésie péridurale obstétricale (deux cas) ou une ponction lombaire diagnostique en neurologie (trois cas). Le volume de sang autologue injecté était de 20ml pour 19 des 21 patients et 16 et 18ml pour les deux autres. Les 21 patients ont ressenti un soulagement immédiat des céphalées après le blood-patch et tous ont pu se lever immédiatement. Aucune récidive n’a été observée dans les 48heures d’observation.
Conclusion |
Notre travail suggère que le maintien pendant deux heures en décubitus dorsal strict des patients n’est pas obligatoire après la réalisation d’un blood-patch.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
The aim of this study was to evaluate if bed rest during 2h in a supine posture is required to improve the efficacy of the blood-patch procedure.
Patients and methods |
Patients whose postdural puncture headache remained distressing 48 to 72h after dural tap despite the use of stage II WHO painkillers were included in this prospective single center study lasted for a 2-year period. The patient’s own blood injection in the epidural space was performed until discomfort or pain in the lumbar area occurred or was limited to 20ml if no such sensation was observed. After blood had been injected, the patient was allowed to stand up as soon as desired, under close observation. The patient was then discharged to the ward for a 48h follow-up.
Results |
Nine female and 12 male patients (age: 16–35 years) were included. Headache occurred after spinal anaesthesia in 16 cases, epidural analgesia for delivery in two cases and lumbar puncture by during neurological workup in three cases. Autologous blood volume injected was 20ml in 19 patients and was reduced to 18 and 16ml, respectively, in two patients due to lumbar pain. All blood-patches were technically uneventful and led to immediate headache relief, associated with a feeling of wellbeing and desire to stand up. The 48 following hours were without any incident and painkillers were no more needed.
Conclusion |
In this prospective study, blood-patch was mainly performed after spinal anaesthesia and was associated with a high rate success. This encouraging result suggests that recumbent position maintained for 2h after the blood-patch is performed might not be necessary to obtain full efficacy.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Brèche durale, Blood-patch, Durée du décubitus dorsal
Keywords : Dural injury, Blood-patch, Supine posture duration
Plan
Vol 28 - N° 9
P. 748-750 - septembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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