Schizophrénie et violence : facteurs cliniques, infracliniques et sociaux - 30/09/09
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Résumé |
La littérature scientifique internationale est riche pour appuyer l’idée que la pathologie mentale est un facteur de risque majeur de comportements agressifs ou violents. La schizophrénie serait une pathologie mentale surreprésentée dans les phénomènes de violence individuelle, sans qu’il soit pour autant précisé dans quelle mesure la maladie ou ses multiples dimensions cliniques sont causales ou corrélées. Des signes psychopathologiques particuliers semblent prépondérants dans le risque de violence, indépendamment de l’entité diagnostique, notamment au détour d’une phase active de la maladie, laissant entendre la nécessité de prendre en compte les formes cliniques du diagnostic. Les mécanismes et les thèmes délirants ainsi que les facteurs infracliniques sont également revus. Cependant, et afin de destigmatiser ces personnes soupçonnées ou suspectées pour leur seule maladie, la définition ou la redéfinition des différentes dimensions cliniques, souvent indépendantes des diagnostics, susceptibles de précipiter ou favoriser le recours à la violence ne paraît pas suffisante. Il paraît nécessaire de prendre en considération les facteurs sociaux ou contextuels qui favoriseraient le recours à la violence d’une personne présentant une pathologie mentale. Cette revue de la littérature propose donc d’examiner les facteurs cliniques, infracliniques (biologiques) et sociaux qui entrent en jeu dans la violence des personnes présentant une pathologie mentale telle que la schizophrénie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
An abundant international scientific literature is supporting the idea that mental illness is a major risk factor for aggressive and violent behaviours. In addition, schizophrenia is the mental illness, which is over-represented in aggressive and violent behaviours. However, it is not clear to understand the real place of schizophrenia. In particular, some psychopathological signs, seem dominating in the risk of violence, independently of the diagnostic of schizophrenia. in the same way, active phase of the disease, clinical forms, the delirious mechanisms, threat and control-override symptoms, and several other clinical or subclinical factors could play a major role in the relation schizophrenia–violence. This review of the literature proposes to examine these factors to understand the real place of schizophrenia in aggressive and violent behaviours. Mental illness is currently designated as a risk factor of violent behaviours. In order to destigmatise people, just suspected because of the disease, the definition of various clinical dimensions, often independent of diagnoses, likely to precipitate or cause the recourse to violence, don’t appear sufficient. It appears necessary to take into account social or contextual factors, which would explain the recourse to the violence by people suffering of a mental illness. This review of the literature proposes to examine the sociodemographic and socioeconomic factors playing a role in the violence among people having a mental illness in general or a schizophrenia in particular.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Comportements violents, Facteurs de risque, Pathologie mentale, Schizophrénie
Keywords : Mental illness, Risk factors, Schizophrenia, Violent behaviours
Plan
Vol 167 - N° 8
P. 629-637 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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