À l’heure où le mot burn out est sur toutes les lèvres, peut-on parler de l’aspect positif que peut revêtir le stress ainsi que des manières simples pour le gérer ? L’auteur se propose de réfléchir à cette question en transposant le modèle de gestion physiologique de stress individuel à une équipe hospitalière de gérontopsychiatrie. En dehors de l’éloge de la pause café et du rire au travail dont les aspects préventifs du burn out ne sont plus à prouver, la question de la motivation et de la place de la sublimation en lien avec l’histoire personnelle du soignant et de l’histoire collective d’une équipe sont également majeures.

In an era where the expression “burn out” is used by everyone, it might be worthwhile to talk about the positive aspects of stress as well as simple ways of dealing with it. This article is devoted to a different strategy on this question, where the physiological model of personal stress is transposed to the hospital team working in the setting of a gerontology psychiatric unit. Beyond the well-known stress preventing virtues of the coffee break and laughter at work, one can mention other personal and mass aspects of the medical care team, including motivation and sublimation.