Tumeurs bénignes bronchopulmonaires - 01/01/96
Service d'imagerie médicale, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, 371, avenue Doyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier cedex 5 France
Laboratoire d'anatomie et cytologie pathologique B, hôpital Lapeyronie, 34295 Montpellier cedex 5 France
Service d'imagerie médicale, Pavillon J Baudot, hôpital Purpan, 31059 Toulouse cedex France
Résumé |
Le diagnostic de tumeur bénigne bronchopulmonaire est toujours un heureux dénouement, et souvent une heureuse surprise.
La rareté de ces tumeurs au sein des tumeurs pulmonaires (entre 5 et 10 % selon les statistiques) [68] explique que la découverte d'un nodule pulmonaire ou d'un trouble de ventilation oriente statistiquement d'emblée vers une lésion maligne primitive ou secondaire. Il existe cependant des critères radiologiques prédictifs de bénignité qui, s'ils ne sont pas totalement formels, méritent d'être reconnus notamment en tomodensitométrie (TDM).
Ces néoformations bénignes qui englobent tumeurs et pseudotumeurs posent essentiellement deux problèmes :
- celui de leur reconnaissance anatomopathologique qui reste difficile, car « affirmer la bénignité signifie avoir éliminé avec certitude la malignité » ; ce n'est pas une évidence ou une lapalissade en la matière ; en effet, dans certains cas le nombre des mitoses, des aspects d'angio-invasion et des formes « frontières » posent problème ; à l'inverse, des tumeurs à malignité réduite dans leur forme la plus différenciée ont un comportement bénin ; on imagine d'emblée les difficultés de l'anatomopathologiste ; le débat n'est pas clos en la matière ;
- celui de leur reconnaissance par l'imagerie, car d'une haute probabilité de bénignité peut résulter un choix thérapeutique ou un choix dans la thérapeutique.
C'est pour ces raisons que nous proposons au lecteur le plan suivant :
- rappel anatomopathologique ;
- tableaux radiocliniques ;
- défis de l'imagerie ;
- divers types de tumeurs bénignes et leurs caractéristiques en imagerie.
Plan
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