Les opacités médiastinales d'origine ganglionnaire - 01/01/88
Service de Radiologie, Hôpital Antoine Béclère - 92140 Clamart France
Résumé |
Le médiastin constitue un des principaux relais lymphatiques profonds de l'organisme, en continuité, en bas avec le système lymphatique abdominal, en haut avec les lymphatiques cervicaux. Dans des séries autopsiques [5] , le nombre moyen de ganglions médiastinaux est de 64, dont environ 80 %, localisés au voisinage de l'arbre trachéo-bronchique, drainent les poumons. C'est la raison pour laquelle les opacités médiastinales d'origine ganglionnaire intéressent essentiellement le médiastin moven.
Le rôle de la radiologie dans l'étude des ganglions médiastinaux a été radicalement transformé ces dernières années par le développement de la tomodensitométrie (TDM). Autant le diagnostic des hypertrophies ganglionnaires médiastinales passait pour l'un des plus difficiles en radiologie conventionnelle, autant la TDM, qui permet une véritable dissection in vivo du médiastin, visualise tous les ganglions, quelle que soit leur taille. Son véritable problème est donc avant tout de fixer une barrière entre le normal et le « pathologique ».
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) n'a pas permis jusqu'à présent de repousser cette limite, c'est-à-dire d'approcher la caractérisation tissulaire. C'est la raison pour laquelle sa place dans la pathologie ganglionnaire médiastinale n'est pas établie.
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