Multiple, concomitant or successive hepatitis C virus (HCV) infections have been described in injection drug users and following organ transplantation and blood transfusion. However, data on sexual HCV reinfection is scarce. We report sexual HCV reinfection following viral eradication of a first HCV infection in two homosexual HIV-infected men. The first patient acquired HCV genotype 4 infection after resolution of an initial acute HCV genotype 1a infection. The second patient was infected with genotype 1a HCV following remission of an initial acute HCV genotype 4c/d infection. The two subjects were successfully treated with peginterferon alpha-2a and ribavirin for their first and second infection and achieved a sustained virological response on both occasions. Unprotected anal intercourse with multiple partners known to be HIV-positive (serosorting) was the only risk factor for HCV transmission reported by both patients. Therefore, sexual HCV reinfection can occur in homosexual men having unprotected sex and “serosorting” should be considered a risk factor for the sexual transmission of HCV.

Les infections multiples, concomitantes ou successives, par le virus de l’hépatite C (VHC) ont été décrites chez les patients utilisateurs de drogues par voie veineuse, et après transplantation d’organe ou transfusion sanguine. Peu de cas de réinfections par le VHC d’origine sexuelle ont été rapportés à ce jour. Nous décrivons le cas de deux patients homosexuels infectés par le VIH, ayant eu une réinfection par le VHC d’origine sexuelle, après guérison d’une première infection par le VHC également d’origine sexuelle. Le premier patient a été réinfecté par un VHC de génotype 4 après guérison d’une infection aiguë par un VHC de génotype 1a. Le second patient a été réinfecté par un VHC de génotype 1a après guérison d’une infection aiguë par un VHC de génotype 4. Les deux patients avaient été traités pour leur première infection par l’association peginterferon alpha-2a et ribavirine et avaient une réponse virologique soutenue au moment de leur réinfection. Les deux patients ont été re-traités par la même association pour leur seconde infection et ont également eu une réponse virologique soutenue. Les deux patients rapportaient comme seul facteur de risque d’infection par le VHC, des rapports anaux non protégés avec des partenaires multiples dont ils connaissaient le statut sérologique positif vis-à-vis du VIH (« sérotriage »). Le VHC peut faire l’objet de réinfections d’origine sexuelle chez les patients homosexuels ayant des rapports non protégés. La pratique du sérotriage devrait être considérée comme un facteur de risque vis-à-vis de la transmission sexuelle du VHC.