Imagerie des glandes salivaires - 01/01/03
Ivan Maulat : Interne des hôpitaux de Paris
Dominique Doyon : Professeur émérite
Service de neuroradiologie
Service d'anatomopathologie, centre hospitalier universitaire de Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94275 Le Kremlin-Bicêtre cedex France
Institut d'explorations fonctionnelles des glandes salivaires, 7, rue Théodore-de Banville, 75017 Paris France
Service de radiologie, centre hospitalier universitaire Tenon, 4, rue de la Chine, 75020 Paris France
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Résumé |
Les principales pathologies des glandes salivaires susceptibles d'avoir une imagerie sont les syndromes de masse et les atteintes inflammatoires chroniques. Les atteintes inflammatoires chroniques sont à explorer par radiographie standard et sialographie sachant que l'imagerie par résonance magnétique (IRM)-sialographie, malgré son coût, prend une place de plus en plus importante du fait de son caractère non invasif et du bilan exhaustif lésionnel.
Les atteintes infectieuses aiguës ne nécessitent pas d'imagerie, sauf en cas de complications ou d'atteinte des glandes salivaires profondes. La tomodensitométrie (TDM) permet d'illustrer les extensions d'un abcès avant drainage, la sialographie étant contre-indiquée dans les atteintes inflammatoires aiguës. Un épisode d'hémorragie sur une tumeur peut simuler une atteinte inflammatoire de type phlegmon amygdalien. L'imagerie permet le diagnostic de tumeur sous-jacente, le plus souvent développée aux dépens des glandes salivaires accessoires de l'espace préstylien, du palais ou de la cavité buccale.
Les lésions expansives sont à évaluer par échographie et/ou IRM. L'IRM est à privilégier d'autant plus qu'il existe, associés au syndrome de masse, des signes de paralysie faciale ou d'atteinte du nerf mandibulaire.
L'imagerie illustre le siège de la tumeur par rapport aux structures glandulaires et ses extensions aux axes vasculonerveux. Elle identifie les formes multiples ou bilatérales, les adénopathies satellites et une éventuelle extension périneurale. Il n'y a pas de critère en imagerie de malignité mais classiquement, les tumeurs bénignes sont en hypersignal T2, l'hyposignal étant en faveur d'une tumeur maligne.
Mots-clés : calculs des glandes salivaires, pathologies des glandes salivaires, IRM des glandes salivaires, tumeurs des glandes salivaires
Plan
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