Le dacryoscanner est un examen très bien supporté, que l’on réalise dans des conditions strictes d’asepsie après anesthésie locale. C’est l’examen d’imagerie de première intention lorsque, après l’examen clinique avec des manœuvres instrumentales fait pour un larmoiement persistant, il persiste un doute diagnostique sur la perméabilité ou non des voies lacrymales excrétrices, lorsque l’on suspecte une lithiase, une tumeur, ou devant l’échec d’une dacryocystorhinostomie. Il existe plusieurs méthodes : par instillation ou par cathétérisme, soit d’emblée, soit en cas de non-visualisation du conduit lacrymonasal après instillation. Une sténose non spécifique idiopathique du conduit lacrymonasal est l’étiologie la plus souvent retrouvée chez le sujet de plus de 50 ans ; des lithiases sont présentes dans 5 à 20 % des sténoses du conduit lacrymonasal. Dans le même temps, on analysera l’environnement naso-sinusien en particulier si une chirurgie par voie endonasale est envisagée (médicolégal) afin de dépister des anomalies pouvant compliquer le geste chirurgical.

CT dacryocystography, performed under sterile technique and following local anesthesia, is well tolerated by patients. It is the imaging technique of choice in patients with persistent tearing following clinical examination with non-invasive procedures when patency of the lacrimal drainage system remains uncertain, when a dacryolith or tumor is suspected or following unseccessful dacryocystorhinostomy. Two techniques are available: instillation or direct cannulation, either initially or after non-visualization of the nasolacrimal system after contrast instillation. Non-specific idiopathic stenosis at the mid portion of the nasolacrimal duct is the most frequent etiology in patients over 50 years old; dacryoliths are present in 5 to 20% of cases of nasolacrimal duct stenosis. CT dacryocystography also allows evaluation of surrounding structures (medicolegal) to identify variants and anomalies when surgery is contemplated to avoid potential complications.