P4-20 Richesse sémantique et dénomination d’objets dans la maladie d’Alzheimer : Analyse du type de trait et de la distinctivité - 13/11/09
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Les difficultés de traitement des objets sont caractéristiques de la maladie d’Alzheimer (M.A.). Ces troubles peuvent être liés à la richesse sémantique plus ou moins importante de ces objets. Dans ce cadre nous analysons le type d’information véhiculé par les traits (perceptif et/ou fonctionnel) et leur distinctivité (distinctif et/ou partagé). L’objectif de notre travail est de déterminer la contribution de chacun de ces facteurs sur les capacités de dénomination d’images des patients atteints de M.A.
Méthode |
Un groupe de 24 patients atteints de M.A. a participé à cette étude. Ils ont effectué une tâche de dénomination d’images constituée au total de 72 concepts, la moitié appartenant au domaine vivant (animaux, fruits, légumes) et l’autre moitié appartenant au domaine non vivant (véhicules, vêtements, outils). Pour chacun des items des informations concernant le nombre de trait perceptifs et fonctionnels ainsi que leur distinctivité ont été recueillies respectivement auprès d’un groupe d’adultes et d’un groupe de personnes âgées saines.
Résultats |
Des analyses de régression multiple ont été effectuées avec comme variable dépendante le nombre de patients ayant répondu correctement à chacun des items et comme variables explicatives le domaine (en dummy variable), le nombre de traits perceptifs, le nombre de traits fonctionnels, la distinctivité moyenne des traits perceptifs et la distinctivité moyenne des traits fonctionnels. Le modèle final montre que, le domaine, le nombre de traits fonctionnels et leur moyenne de distinctivité sont des facteurs explicatifs significatifs. Les analyses de régression effectuées en fonction des domaines montrent que l’information fonctionnelle est significativement liée à la capacité de dénomination dans les deux modèles alors que l’information perceptive ne l’est que pour le modèle du vivant.
Discussion |
L’information fonctionnelle semble rendre compte des capacités de dénomination des patients atteints de M.A. et cela qu’il s’agisse du traitement des concepts du domaine vivant que du non vivant. Plus les concepts possèdent des traits fonctionnels et mieux ils sont dénommés. En ce qui concerne l’information perceptive, elle s’avère particulièrement prédictive des capacités de dénomination des concepts du domaine vivant. Le poids de la distinctivité est varié en fonction du type de trait et des domaines. Ces résultats sont analyses au regard de la notion de richesse sémantique et de leur implication dans l’organisation des connaissances en mémoire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 165 - N° 10S1
P. 103-104 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?