P1-7 La synphiline-1 favorise l’agrégation et la toxicité de l’-synucléine dans un modèle de levure de la maladie de Parkinson - 13/11/09
Résumé |
Introduction |
La maladie de Parkinson se caractérise par une perte neuronale dans la substance noire due à l’agrégation intraneuronale de protéines. Ces agrégats appelés des corps de Lewy sont principalement composés d’⍺-synucléine, une protéine pré-synaptique liée à la maladie de Parkinson en raison de la duplication, triplication ou de la présence de mutation (A30P, A53T, E49K) dans des familles de patients.
Matériels et méthodes |
Afin d’étudier des aspects fondamentaux de la maladie de Parkinson, nous avons développé des modèles de levures basés sur l’expression hétérologue d’⍺-synucléine humaine. Ces modèles ont été utilisés pour étudier l’agrégation, des modifications post-traductionnelles et la toxicité de cette protéine. Afin d’approfondir l’analyse de l’implication de l’⍺-synucléine et les évènements conduisant à la maladie de Parkinson, nous avons co-exprimé la synphiline-1 dans nos modèles. La synphiline-1 est un partenaire connu de l’⍺-synucléine présente dans les corps de Lewy et est mutée dans une famille allemande présentant une pathologie de Parkinson. Les modèles sont bases sur l’expression de synphiline-1 mutée ou sauvage, avec ou sans co-expression d’⍺-synucléine dans des levures Saccharomyces cerevisiae.
Résultats |
Quand elle est exprimée dans des levures, l’⍺-synucléine est localisée au niveau de la membrane plasmique où elle interagit avec des “domaines membranaires résistants aux détergents” (DRMD), forment des inclusions β-sheet positive et induit une toxicité. La synphiline-1 est principalement cytoplasmique. Cependant cette protéine forme également des inclusions dans une sous-population de levures où elle interagit avec les DRMD. De plus, la synphiline-1 augmente la formation d’inclusion et la toxicité induite par l’⍺-synucléine dans les levures. Les effets de la synphiline-1 sur l’agrégation d’⍺-synucléine suggèrent que la synphiline-1 pourrait être un facteur de risque supplémentaire dans la pathogenèse de la maladie de Parkinson.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 165 - N° 10S1
P. 56 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.