P1-10 Thérapie génique et cellulaire et affections neurodégénératives - 13/11/09
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Résumé |
Introduction |
Les maladies à Prions sont caractérisées par une démence sub-aiguë, une transmission inter-espèce, une triade histopathologique (perte neuronale, vacuolisation, prolifération astrocytaire) et surtout par l’accumulation cérébrale d’une protéine prion anormale (PrPSc). Cette PrPSc résulte de la transconformation d’une protéine PrPc, codée par l’hôte. Actuellement aucun traitement n’est disponible. La stratégie que nous proposons est celle de la thérapie cellulaire couplée à la thérapie génique. Notre objectif est de réaliser des greffes de cellules souches embryonnaires (ES) qui auront été au préalable engagées dans la différenciation neurale et modifiées génétiquement de façon à exprimer des mutants PrP Dominants-Négatifs (PrP-DN : Q167R et Q218K), qui préviennent et inhibent l’accumulation de la PrPSc. Ces mutants correspondent aux polymorphismes Q171R et E219K retrouvés chez le mouton et l’homme respectivement. Afin de limiter le risque de tumeur intracérébrale de part l’utilisation d’ES, différents protocoles de différenciation neuronale sont comparés.
Matériels/Méthodes |
Trois protocoles de différenciation neurale (Mc Kay, Smith, Benninger) sont comparés d’un point de vue qualitatif et quantitatif. Des immunomarquages (nestin, Tuj1, GFAP, GFP) et des comptages cellulaires sont réalisés à différents stades de différenciation. Des greffes stéréotaxiques au niveau de l’hippocampe, putamen et ventricule latéral de souris C57Bl/6 sont pratiqués. En parallèle, la transduction des ES et des précurseurs neuraux obtenus a été mise au point avec les vecteurs lentiviraux dérivés du FIV et portant les mutants DN.
Résultats |
La comparaison des 3 protocoles de différenciation sera détaillée au niveau des marquages en IF et des comptages cellulaires. Les résultats des premières greffes intracérébrales issues de la comparaison des protocoles de différenciation chez les souris saines seront discutés.
Conclusion |
Les premiers résultats de l’utilisation combinée de la thérapie génique basée sur les Dominants-Négatifs et de la thérapie cellulaire par greffes intracérébrales de cellules souches embryonnaires orientées vers la différenciation neuronale semblent prometteurs dans les affections à Prions.
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Vol 165 - N° 10S1
P. 57-58 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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