P2b-16 Evaluation in-vivo par IRM des effets toxiques d’une immunothérapie anti-Alzheimer chez le primate microcèbe murin - 13/11/09
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Résumé |
Introduction |
L’immunothérapie anti-amyloïde est une stratégie thérapeutique mise au point pour lutter contre la maladie d’Alzheimer (MA). Elle est basée sur l’induction d’une réponse immunitaire suite à l’injection de peptide amyloïde β1-42 ou de ses dérivés. Ce traitement réduit la charge amyloïde chez des modèles murins transgéniques (1). Cependant des cas d’encéphalomyélites observés chez des patients humains vaccinés avec le peptide Aβ1-42 montrent les limites de cette stratégie (2). De nouvelles approches tentent de réduire les effets toxiques (inflammation et microhémorragies) liés à l’immunisation. La vaccination de souris transgéniques, modèles de la MA avec le peptide K6Aβ1-30 (un dérivé de l’Aβ1-42) entraÏne une diminution des plaques amyloïdes et des déficits cognitifs sans augmenter les risques de microhémorragies (3). Notre étude évalue, grâce à un suivi IRM, les effets toxiques d’immunothérapie avec le K6Aβ1-30 et l’Aβ1-42 chez un modèle primate, le microcèbe murin.
Matériel/méthode |
Des microcèbes âgés de 5,5 à 6,5 ans ont été vaccinés avec les peptides K6Aβ1-30 (n=4) et Aβ1-42 (n=4). Des images RMN, 3D, pondérées en T2 (TR/TE= 2500/69 ; résolution= (234μm)3) et T2* (TR/TE= 40/8 ; résolution= (234μm)3) ont été enregistrées à 7Tesla (Pharmascan-Bruker) avant immunisation puis 2 mois après. Lors des séquences T2*, les animaux respiraient du carbogène (95% O2 - 5% CO2) afin de réduire le signal du sang circulant. Les zones hypointenses détectées sur ces images sont susceptibles d’être des microhémorragies. Le volume global de ces zones a été évalué grâce à un comptage manuel des voxels sur l’ensemble des coupes coronales du cerveau de l’animal.
Résultats |
Après deux mois d’immunisation aucun animal ne développait de lésions inflammatoires détectées en IRM. Des foyers hypointenses étaient plus étendus après immunisation (volumes globaux de 1.02±0.23mm3(avant) contre 1.25±0.23mm3(après) F (1,6)=9.5 ; p<0.05). L’étendue des zones hypointenses n’était pas significativement différentes pour les deux immunothérapies testées.
Conclusion |
Cette étude préliminaire montre la possibilité d’évaluer des traitements anti-Alzheimer chez le primate microcèbe murin âgé. Elle démontre l’absence de lésions inflammatoires sévères deux mois post-injection.
Remerciements |
Région Martinique, Association France- Alzheimer, National Institute on Aging (R01-AG020197).
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Vol 165 - N° 10S1
P. 73-74 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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