P3-22 Association vitamine D et mémoire explicite chez la femme âgée : Résultats de l’étude EPIDOS - 13/11/09
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Résumé |
Introduction |
Il existe un nombre croissant d’arguments en faveur d’un lien entre vitamine D et maladie d’Alzheimer. Nous avons émis l’hypothèse que la concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D (25OHD) pouvait être associée à la performance mnésique chez la personne âgée. L’objectif de cette étude était de déterminer si le déficit en 25OHD était associé à une atteinte de la mémoire explicite chez la femme âgée.
Matériel/méthode |
752 femmes âgées de 75 ans et plus vivant à domicile, issues de la cohorte EPIDémiologie de l’Ostéoporose, ont bénéficié d’un dosage sérique de 25OHD (déficit retenu si 25OHD < 10ng/mL) et d’une évaluation de la mémoire explicite (c’est-à-dire mémoire épisodique, mémoire sémantique et mémoire de travail) à l’aide des sous-scores du Short Portable Mental State Questionnaire (SPMSQ) de Pfeiffer. L’âge, le nombre de maladies chroniques, la prise de psychotropes, le niveau d’éducation, l’existence d’une hypertension et d’une dépression, les concentrations sériques de parathormone et de calcium ont été considérés comme potentiels facteurs de confusion.
Résultats |
129 femmes déficitaires en vitamine D (17,2%) avaient un score plus faible au SPMSQ que les autres (P<0,001), avec des scores inférieurs pour la mémoire épisodique (P=0,002), la mémoire sémantique (P=0,002), et la mémoire de travail (P=0,034). La régression logistique a montré que le déficit vitaminique D était significativement associé à une atteinte de la mémoire épisodique (OR non ajusté=2,05 avec P=0,001 ; OR ajusté=2,16 avec P=0,001), de la mémoire sémantique (OR non ajusté=1,88 avec P=0,002 ; OR ajusté=1,90 avec P=0,003), et de la mémoire de travail (OR non ajusté=1,54 avec P=0,031 ; OR ajusté=1,57 avec P=0,033) y compris après ajustement sur les facteurs de confusion.
Conclusion |
Nous rapportons dans cette étude transversale une association entre déficit en vitamine D et atteinte de la mémoire explicite chez la femme âgée. Il s’agit non seulement d’une nouvelle orientation de recherche, mais également d’un argument supplémentaire pour prescrire de la vitamine D chez les sujets âgés carencés.
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Vol 165 - N° 10S1
P. 77-78 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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