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Cancer du pancréas exocrine - 01/01/90

[33-653-A-10]
J Grellet : Professeur. Radiologue
Ph Curet : Praticien hospitalier. Radiologue
JC Bousquet : Praticien hospitalier. Radiologue
E Dion-Voirin : Chef de clinique Assistant. Radiologue
Hôpital La Pitié,  Paris  France
Ch Gasquet : Professeur. Radiologue
M Morichau-Beauchant : Professeur Gastro-entérologue
O Azais : Radiologue
Hôpital de la Milleterie, CHU Poitiers France
L Palazzo : Gastro-entérologue ; ex-Chef de Clinique Assistant
Attaché à l'hôpital Beaujon,  Paris  France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE : Abdominale - Digestive et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

La radiologie des tumeurs exocrines du pancréas s'est profondément modifiée depuis une dizaine d'années.

En dépit de l'utilisation de l'imagerie moderne (tomodensitométrie, échographie) qui a accru considérablement la fiabilité du diagnostic de carcinome pancréatique, la survie des patients est restée à peu près inchangée. L'objectif actuellement assigné à l'imagerie est d'améliorer la détection des cancers de petite taille. Le dépistage de ces petites lésions (≤ 2 cm) constitue le seul espoir immédiat de faire reculer la mortalité. Il n'en est pas moins vrai que le diagnostic des petits cancers reste techniquement difficile.

Bien que de grande valeur diagnostique, le cathétérisme diagnostique par voie endoscopisque est devenu un examen de seconde ligne. De nouvelles techniques diagnostiques dont l'évaluation est en cours sont apparues : IRM, échographie endoscopique, tomographie par émission de positrons.

La ponction-biopsie à l'aiguille fine contrôlée par imagerie a considérablement facilité les possibilités du diagnostic histologique, autrefois réduites à la laparotomie exploratrice.

Parallèlement, les progrès anatomopathologiques ont été considérables. Les cadres des tumeurs du pancréas étant mieux définis, on a pu décrire l'aspect radiologique caractéristique de certaines tumeurs kystiques qui sont désormais classées sans ambiguïté comme bénignes ou potentiellement malignes.

Enfin, en radiologie interventionnelle, deux indications ont été confirmées : la mise en place de prothèse biliaire et la neurolyse du plexus solaire par voie percutanée.

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