La voie radiale s’est largement démocratisée en France avec un taux de pénétration atteignant près de 60 % lors de la réalisation des angioplasties coronaires durant l’année 2008. Son bénéfice prouvé sur la réduction des complications hémorragiques et donc son impact sur la morbi-mortalité sont dorénavant parfaitement documentés. Elle est cependant à l’origine d’une courbe d’apprentissage réelle en rapport avec des difficultés qui lui sont spécifiques. Le spasme et l’existence de variations anatomiques sont à l’origine de la plupart des échecs rencontrées lors de sa mise en œuvre. Afin de les limiter, une parfaite connaissance de ces difficultés et des moyens de les surmonter doivent être bien connus, permettant d’obtenir des taux de succès dorénavant comparables à la classique voie fémorale.

The transradial approach is the main route in France to perform percutaneous coronary intervention, reaching nearly 60% of the cases in 2008. Its proven benefit in reducing bleeding complications and therefore its impact on morbidity and mortality are now well documented. However, a definite learning curve is necessary in relation with specifics challenges. Radial spasm and anatomical variations are the main reasons to explain failures encountered during its implementation. In order to increase success procedure, these difficulties and the ways to overcome them must be well-known. Finally, success rate is now comparable to the classical femoral approach.