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Standardisation du développement larvaire de l’oursin, Paracentrotus lividus, pour l’évaluation de la qualité d’une eau de mer - 19/11/09

Doi : 10.1016/j.crvi.2009.08.002 
Stéphanie Pétinay, Claire Chataigner, Olivier Basuyaux
Syndicat mixte pour l’équipement du littoral, zac de Blainville, 50560 Blainville-sur-mer, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Tous les stades de développement des oursins montrent un intérêt en écotoxicologie ; les travaux utilisant les gamètes sont les plus nombreux. Les études antérieures montrent que l’utilisation des larves d’oursins se heurte à des difficultés d’approvisionnement des géniteurs et à la qualité des gamètes. Les progrès de l’echiniculture permettent d’envisager une standardisation de la méthode. La technique proposée est basée sur l’évaluation du taux de non développement des œufs fécondés, du taux de malformation et de la longueur des larves à 96 heures en utilisant des géniteurs d’élevage conditionnés. Les conditions de température (18–22°C), de salinité (28–34 ppt) et de pH (8–8.4) ont été identifiées afin de standardiser le bio-essai. Trente microgrammes par litre de cuivre provoque une diminution significative de la longueur des larves ; il peut-être utilisé comme contrôle positif. D’autre part, une eau de mer reconstituée permet le développement optimal des larves et peut-être utilisée comme témoin négatif. Un suivi saisonnier de la qualité de l’eau a été réalisé afin de valider l’utilisation de la technique dans le cadre d’un réseau de surveillance de la qualité de l’eau. La technique peut être utilisée quelle que soit la salinité de l’eau, aussi bien pour des eaux douces que saumâtres. Pour citer cet article : S. Pétinay et al., C. R. Biologies 332 (2009).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

All stages of development of the sea urchin are of interest in ecotoxicology; the largest number of prior works concerns studies on gametes. Previous studies indicated that the use of sea urchin larvae was difficult because of the need to obtain the parent generations and good quality gametes. Progress in sea urchin culture has allowed one to standardize the method. The proposed technique is based on an evaluation of the number of non-developing fertilized eggs, on the frequency of malformations, and on the length of the larvae at 96 hours, using parents raised under well-controlled conditions. Temperature (18–22°C), salinity (28–34 ppt) and pH (8–8.4) have been fixed to standardize the proposed biological test. Thirty micrograms per litre of copper reduce significantly the length of the larvae and could be used as a positive control. On the other hand, reconstituted sea water permits an optimal development of the larvae and may be used as negative control. A seasonal follow-up of water quality has been achieved to validate the use of this technique in a surveillance network of water quality. The method may be used whatever the salinity, including fresh and brackish waters. To cite this article: S. Pétinay et al., C. R. Biologies 332 (2009).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Paracentrotus lividus, Oursins, Bio-essais, Bio-marqueur, Environnement, Pollution, Xénobiotique

Keywords : Paracentrotus lividus, Sea urchins, Bio-tests, Bio-marker, Environment, Pollution, Xenobiotic


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Vol 332 - N° 12

P. 1104-1114 - décembre 2009 Retour au numéro
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