Spectroscopie RMN : du spectre aux images métaboliques - 01/01/94
Groupe d'application de la RMN à la neurobiologie, unité INSERM U 318, université Joseph-Fourier, hôpital Albert-Michallon, pavillon B, BP 217 X, 38043 Grenoble France
Résumé |
La spectroscopie de résonance magnétique nucléaire (RMN), exploite les propriétés magnétiques de certains noyaux. En médecine, il s'agit principalement des noyaux d'hydrogène (1H) et de phosphore (31P). D'autres noyaux, encore peu utilisés, présentent cependant un intérêt potentiel : le fluor 19 (19F) par exemple, ou encore un isotope peu abondant naturellement (1 %) du carbone, le carbone 13 (13C). L'imagerie de résonance magnétique (IRM), qui joue aujourd'hui un rôle très important en médecine, est l'une des applications du phénomène de RMN. La spectroscopie de résonance magnétique (SRM) exploite plus largement les propriétés magnétiques du noyau et ouvre ainsi l'accès à d'autres informations, mais son champ d'application en médecine reste pour l'instant plus limité. Elle fait pourtant l'objet d'intenses recherches justifiées par l'étendue des informations biophysiques et biochimiques qu'elle peut apporter.
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