Alterations de la trophicite musculaire et myopathies congenitales - 01/12/09
Résumé |
Objectifs pédagogiques |
Définir 3 anomalies, témoins d’une anomalie de la trophicité musculaire.
Les classifier.
Place des différentes méthodes d’imagerie pour leur analyse.
Messages à retenir |
Les troubles de la trophicité musculaire peuvent être de cause multiple : lésions nerveuses (compression du nerf supra-scapulaire dans l’échancrure supra-scapulaire ou spino-glénoïdienne ou du nerf fibulaire commun au col de la fibula) ou leur dégénérescence (dégénérescence des muscles lombaires paravertébraux). Le premier signe est l’œdème intramusculaire visible en IRM en hypersignal T2 dès 15 jours après le début des symptômes. Ces lésions sont réversibles si la cause est traitée. Dans le cas contraire elles peuvent évoluer (environ 1 à 2 mois) vers une amyotrophie, bien visible en IRM, TDM et échographie, avec diminution du diamètre de section transverse du muscle. A ce stade, les lésions peuvent être réversibles. Le stade ultime, irréversible, correspond à la dégénérescence graisseuse du muscle et peut être gradé en IRM et TDM. En échographie, la dégénérescence graisseuse, hyperéchogène, est difficilement quantifiable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Muscles, anomalie congénitale, IRM
Vol 88 - N° 10
P. 1297 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.