Présenter les possibilités techniques de l’IRM 3D en gynécologie dans les différentes pondérations T1, T2, T1 après injection de Gadolinium.

Mise en place de séquences volumiques 3D T2, T1 sans et avec injection de Gadolinium avec ou sans saturation de graisse permettant des reconstructions dans les 3 plans de l’espace sur une IRM 1,5 tesla. Développement de séquences dynamiques présentant une résolution temporelle de 3s, utilisation de sequences angiographiques 3D mono ou multiphases. Analyse des données sur une console contenant des logiciels dédiés à l’étude 3D. Les cas étudiés ont été tirés de l’activité quotidienne du service.

Les acquisitions 3D en IRM du pelvis sont réalisables dans les différentes pondérations utilisées actuellement en gynécologie. Les séquences en pondération T1 sont extrêmement courtes, ce qui permet un gain de temps des protocoles d’examens. Utilisation de nombreux outils (MPR, reconstructions inframillimétriques, reconstructions curvilignes, endoscopie virtuelle, cartographies fonctionnelles). Techniques utilisables pour de nombreuses pathologies pelviennes (malformation utérine, fibrome, endométriose, cancer).

Les séquences d’IRM 3D semblent apporter de nouvelles informations utilisables en gynécologie. Les indications et la validation de ces techniques restent cependant à évaluer.