Insulinothérapie dans le diabète de type 2 - 01/01/03
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Résumé |
L'histoire naturelle du diabète de type 2 est caractérisée par une aggravation progressive, voire inéluctable du déficit de l'insulinosécrétion. Cela explique la tendance actuelle à instaurer plus précocement une insulinothérapie pour préserver le capital insulinosécrétoire résiduel. Si le bénéfice d'une optimisation glycémique par l'insulinothérapie sur les complications microvasculaires est bien démontré, il reste plus controversé pour les complications macroangiopathiques. Le risque hypoglycémique paraissant limité chez le diabétique de type 2, le principal écueil de l'insulinothérapie est la prise pondérale. En situation d'échec d'une bithérapie orale, le schéma thérapeutique de première intention le plus adapté en termes d'efficacité métabolique, de prise pondérale limitée et d'acceptabilité est d'associer une injection soit d'insuline neutral protamine Hagedorn (NPH) au coucher, soit un analogue de longue durée d'action de l'insuline avec pour optique de normaliser la glycémie à jeun. L'étape suivante est le fractionnement de l'insulinothérapie en plusieurs injections par jour en utilisant les analogues rapides de l'insuline. Quel que soit le schéma insulinique utilisé, il faut souligner l'intérêt du maintien de l'association à la metformine.
Mots-clés : Diabète de type 2, Insulinothérapie, Antidiabétiques oraux, Insuline NPH au coucher, Prise pondérale
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